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Venir dans les Pyrénées Orientales 

PAR LA ROUTE

Autoroute A9
"La Catalane"
Sortie Le Boulou
(dernière sortie en France)

ou
D 900 (Ex RN 9)
Localisation en France EN AVION

Aéroport de Perpignan

(20Km au nord de Perpignan)
Tel: 04.68.52.60.70

Liaison par bus ou taxi en 30 Mn

Aéroport de Gérone (Espagne)
(80Km au sud du Boulou)
Liaison par bus ou taxi 1H
EN TRAIN

Gare de Perpignan
(au centre ville)
Tel: 08.92.35.35.35
Liaison en bus ou taxi en 20 Mn


  N.B.: Il n'y a pas de gare voyageurs
 au Boulou.


LES PYRENEES ORIENTALES
Au volant d'une Chevrolet, d'une Pontiac ou d'une Chrysler, dans un truck chromé, ou au guidon d'une Harley-Davidson, la route 66 qui traverse le continent américain d'Est en ouest sur 4000 Km, de Chicago dans l'Illinois à Los Angeles en Californie, symbolise la quête de liberté, "The american dream".
De même, en France, le département 66 appelé "Pyrénées-Orientales" fait partie de la Région Languedoc-Roussillon, et symbolise le bien être et la douceur de vivre.
Ses frontières sont constituées de la mer Méditerranée à l'est, l'Espagne ( province de Gérone ) au sud, du département de l'Aude au nord, d'Andorre et du département de l'Ariège à l'ouest.
Les Pyrénées Orientales font partie des rares départements français qui permettent à leurs habitants de profiter à la fois des joies de la montagne et de celles de la mer.
Le climat, de type méditerranéen, permet d'avoir des hivers relativement doux. Les étés sont souvent très chauds. Les vents jouent un grand rôle, en particulier la tramontane, vent du nord-ouest, qui atteint souvent des vitesses supérieures à 100 km/h. Le vent marin apporte pour sa part la pluie.
 
Département des Pyrénées Orientales
Le département est traversé par trois fleuves parallèles, le Tech (sud), la Têt (centre) et l'Agly (nord).
C'est également dans les Pyrénées-Orientales que l'Aude prend sa source.

Le point culminant est le Pic Carlit (2921 m), mais sa montagne la plus connue est le mont Canigou (2784 m).

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Les Pyrénées Orientales
Les villes                         Les régions

LE BOULOU
Commune de 5.484 habitants (recensement 2012), Le Boulou est un noeud routier, sur la D 900 (ex. RN 9), permettant d'accéder en 15 minutes à Perpignan, à la mer ou au Perthus, en 30 minutes à la montagne ou à Figuères, et en 90 minutes à Toulouse, Montpellier ou Barcelonne.
Situé à 55 mètres d'altitude, la commune a une superficie de 1442 hectares (14,42 Km²). Le village est protégé par la chaine des Albères, et bénéficie d'un climat méditerranéen et tempéré.

Ses habitants sont des Boulounencs et des boulounencques.
Cette petite ville, dispose de toutes les infrastructures nécessaires à une vie calme et agréable. De nombreux magasins sont situés dans la zone commerciale (à la sortie vers Perpignan): Leclerc, Intermarché, Netto, Fifi, Chauss mode, Défi mode, Mac Donald, Picard, Kiabi etc...
Ville Thermale, Le Boulou bénéficie de la présence d'un casino.

Selon certains, il y aurait 300 jours de soleil par an !


Depuis la préhistoire, Le Boulou (El Volò qui signifie falaise en ibère) a joué un rôle de carrefour avec de nombreux échanges transfrontaliers, de passages de peuples ou d’armées.

Le premier fait historique marquant remonte sans doute à 218 avant J.-C. lorsque Hannibal et son armée composée d'éléphants franchissent le col du Perthus lors de la deuxième guerre punique.

La Via Domitia construite à partir de 118 av. J.-C. est un itinéraire secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle suit le tracé de la voie Domitienne, ancienne voie romaine pour relier l'Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise et correspond à l'actuelle GR 653D.

La bataille du Boulou le 30 avril/1° mai 1794. Il s'agit d'une des batailles les plus importantes de la guerre de 1793-1795 entre les armées françaises, commandées par le général Dugommier, et espagnoles pour la possession du Roussillon. A noter que Pierre Baylé « le petit tambour » a été le premier enfant de troupe mort pour la France.

Les Eaux Thermales jaillissantes, connues depuis le IXè siècle, sont utilisées pour le traitement des maladies digestives fonctionnelles, métaboliques et artérielles.


Histoire du drapeau Catalan
Tout commence par une légende, celle que tout le monde connait par ici...
Au cours d'un bataille aussi rude qu'héroïque, le père fondateur de la Catalogne, Guiffré El Pelut, aurait été blessé. Son suzerain, rendanr hommage à son courage, aurait alors plongé ses doigts dans la blessure ensanglantée du Comte Guiffré, et aurait tracé quatre traits rouges sur son blason couleur or. Ainsi les armes de la Catalogne seraient-elles nées.

Oui, "mais"..... Guiffré el Pelut a vêcu au IX° siècle. Or, à cette époque les blasons n'existaient pas. D'après les historiens, les premiers seraient apparus bien après l'An Mil, avec la nécessité de distinguer les cavaliers sur les champs de bataille. Si jolie que soit la légende du Comte Guiffré, elle reste donc une légende. Et quand bien même une histoire similaire, mais survenue à une autre époque et avec un personnage différent serait à l'origine de "nos" couleurs, il existe tout de même une réalité derrière la bannière sang et or...

Notre étendard "d'or à quatre pals de gueules", traduisez "jaune à quatre traits rouges", proviendrait en fait du Pape. Dans le Moyen-Âge agité, en proie aux guerres de religion, la chrétienté voulait recouvrer ses terres qui lui échappaient. La Papauté hissa alors son oriflamme de guerre: les fameuses quatre barres rouges sur fond jaune. Les comtes et princes catalans et aragonais, défenseurs du Saint Siège, s'en emparèrent, brandirent haut les couleurs du pape en luttant pour lui, et finirent par hériter de l'étendard.
Cela explique pourqu'oi, plus tard, des souverains comme Jaume Primer de Catalogne-Aragon ou Jaume II de Mallorca utilisèrent tous l'écusson rayé dans leurs sceaux.
Voila donc l'une des explications qu'avancent les spécialistes au sujet de l'origine du drapeau catalan.
Evidemment, l'histoire de Guiffré était plus jolie et plus glorieuse. Un peu trop, sans doute...
L'Indépendant 09/08/2015

Pourquoi l'âne

L’âne catalan a longtemps été le fleuron de la Catalogne et a été exporté dans bien des pays comme améliorateur de race. A partir de 1950 la race a commencé à décliner. La race  est en danger d’extinction, son utilité en agriculture diminuant, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres animaux de la ferme. Il y avait autrefois jusqu’à 50 000 ânes catalans, mais il n’en reste aujourd’hui qu’environ 500, dont 100 en dehors de la Catalogne. Il en faudrait 1000 pour considérer qu’il n’est plus en voie d’extinction. C’est pourquoi tout le département des « P.O. » se mobilise pour sauver ses ânes. Cette race est protégée depuis 1970 par l'AFRAC (Associacio pel Foment de la Raça Asinina Catalana).

De 1,45 à 1,60 mètres, c'est un âne de tempérament sanguin.Rapides dans leurs réactions, les ânes des Pyrénées et de Gascogne en sont issus.  A noter que le terme « Burro » fréquement employé dans la presse doit être considéré comme un « espaniolisme » du catalan : le « vrai » terme catalan est « ruc » ou « ase »….  le mont « cambre d’ase » en Cerdagne serait la chambre de l’âne….

L’opération écologiste pour sauver la lignée a propulsé cet animal comme l’emblème de la Catalogne, équivalent du coq français, du kangourou australien ou du taureau espagnol. Les catalanistes revendiquent le ruc català en tant que symbole catalan, en opposition au taureau, symbole de l’Espagne. Certains le considèrent comme le vrai symbole de la Catalogne, d’autres trouvent que c’est une manière de ridiculiser le symbole espagnol. On trouve depuis plusieurs années beaucoup d’autocollants sur les voitures et motos représentant l’âne catalan sur fond du drapeau de la Catalogne.

Histoire de l'Âne de Pia

Les pianencs connaissent bien cette histoire, devenue une légende locale, mais ne cherchent pas vraiment à l'évoquer à l'extérieur du village... elle est bien trop embarrassante !

C'est l'histoire d'un pianenc heureux propriétaire d'un âne, que l'on devine de race catalane bien sûr. Quittant son étable avec son maître pour se rendre à ses travaux, le duo passait devant l'église, qui arborait un superbe pissenlit au sommet de son clocher, pissenlit probablement né d'une graine apportée par un vent facétieux ou un oiseau gourmant et qui, se trouvant bien là, poussa et fit de forts belles fleurs.
A chaque passage, l'âne voyait ce beau pissenlit et se mettait à braire de convoitise et il fallait mettre en œuvre des trésors d'imagination pour lui faire passer l'envie de le croquer et poursuivre son chemin.

Un jour, son propriétaire en eu assez de ces caprices et décida de lui offrir le pissenlit. Il alla chercher une corde, monta au sommet du clocher pour la passer par une poulie et attacha un bout de la corde au cou de l'âne. Puis, il tira de toutes ses forces pour faire monter l'animal jusquà la fleur. Evidemment l'âne se mis à braire de douleur, mais ses cris furent interprétés pour de la joie par ce pianenc si peu malin. L'âne ne pu jamais manger son pissenlit ni quoi que se soit d'autres d'ailleurs, et tout le village pleura sa mort. C'est depuis ce jour là que l'âne est le symbole de Pia, en plus d'être celui de la Catalogne





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